J'ai trop...

projet : J'ai Trop...

1. Série “J’ai trop mangé de LSD”. 
L’art psychédélique veut restituer les sensations distordues générées par la consommation de produit hallucinogène.
Le traitement photo ancre cette vision hallucinatoire dans le concret.
La confrontation de la réalité froide des textes des avertissements visant les consommateurs de tabac et celle de l’imaginaire onirique des hallucinations amène à un double regard entre un message dénué de sentiments et des images figurant l’extrême du ressenti.

Cette réflexion sur le psychédélisme tient dans le paradoxe entre une expression artistique visant à “rendre visible le non-visible” et des informations sanitaires issues du concret.
Pour finalement, opposer deux types de communication : la communication institutionnelle et le rendu d’un ressenti artistique comme pour souligner leur presque incompatibilité dans le choix de leur formulation.
Alors même que chacun garde son contenu, la superposition des deux interroge sur l’un comme sur l’autre.



2. Série "J'ai trop sniffé de cocaïne".
Le surréalisme vise à percevoir et restituer une autre réalité proche du rêve en associant toutes sortes de situations et/ou de produits.
Le traitement photo ancre cette vision onirique dans le concret.
Les textes d’avertissements à propos des maladies vénériennes visant les soldats américains lors du débarquement à la fin de la 2° guerre mondiale amènent une vision presque cauchemardesque d’une certaine réalité confrontée à l’imaginaire onirique des images. Le décalage entre les deux informations permet une double lecture d’un message dénué de sentiments contrastant avec des images figurant l’extrême du ressenti.

Cette réflexion sur le surréalisme tient dans ce paradoxe entre une expression artistique visant à dépasser la réalité et la frigidité d’informations sanitaires.
Pour finalement, opposer deux types de communication : la communication institutionnelle et le rendu d’un ressenti artistique comme pour souligner leur presque incompatibilité dans le choix de leur formulation.
Alors même que chacun garde son contenu, la superposition des deux interroge sur l’un comme sur l’autre.
3. Série "J’ai trop tapé d’amphét." 
Le surréalisme vise à percevoir et restituer une autre réalité proche du rêve en associant toutes sortes de situations et/ou de produits.
Le traitement photo ancre cette vision onirique dans le concret.
Les textes d’avertissements à propos de la consommation d’alcool amènent une vision décalée d’une certaine réalité, comme est inhabituel l’usage d’engins sportifs hors de leur contexte de salle de sport, tout en les ramenant dans leur contexte réel de fabrication/simulation. Le décalage entre ces informations permet une double lecture d’un message préventif contrastant avec des images figurant l’extrême de l’usage. 

Cette réflexion sur le surréalisme tient dans ce paradoxe entre une expression artistique visant à dépasser la réalité et la frigidité d’informations sanitaires.
Pour finalement, opposer deux types de communication : la communication institutionnelle et le rendu d’un ressenti artistique comme pour souligner leur presque incompatibilité dans le choix de leur formulation.
Alors même que chacun garde son contenu, la superposition des deux interroge sur l’un comme sur l’autre.

Photos de la série :J’ai trop tapé d’amphét.



4. Série "J'ai trop fumé de ganja".
Le surréalisme vise à percevoir et restituer une autre réalité proche du rêve en associant toutes sortes de situations et/ou de produits.
Le traitement photo ancre cette vision onirique dans le concret.
Les textes d’avertissements à propos du cannabis amènent une vision exagérée d'une certaine réalité de la prohibition. L'amplification du message et de la photo amène une redondance de l'information qui lui fait perdre une partie de sa crédibilité.

Cette réflexion sur le surréalisme tient dans ce paradoxe entre une expression artistique visant à dépasser la réalité et la réalité d'une campagne de propagande.
Ces deux communications bien qu'associées sur un thème identique se brouillent entre elles. La caricature de la photo amplifie le décalage du discours et même associées la communication artistique entre en conflit avec la communication institutionnelle.
Alors même que chacun garde son contenu, la superposition des deux interroge sur l'un comme sur l'autre,

Photos de la série : J'ai trop fumé de ganja.


5. Série "J'ai trop fixé".
Le surréalisme vise à percevoir et restituer une autre réalité proche du rêve en associant toutes sortes de situations et/ou de produits.
Le traitement photo ancre cette vision onirique dans le concret.
Les textes de prévention contre les attentats amplifient la violence de l'acte figuré dans la prise de vue. La violence de l'image entre en résonance avec la violence à laquelle se réfère le texte démultipliant un sentiment de malaise.

Cette réflexion sur le surréalisme tient dans ce paradoxe entre une expression artistique visant à dépasser la réalité et la réalité d'une campagne d'information.
Ces deux communications placent devant des réalités douloureuses, tellement décalées qu'elles se brouillent entre elles. L'exagération volontaire de l'expression artistique interroge sur la crédibilité de la communication institutionnelle.
Alors même que chacune garde son contenu, la superposition des deux interroge sur l'un comme sur l'autre,

Photos de la série : J'ai trop fixé.


  Photos du projet global : J'ai Trop...

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